Il est nécessaire, par amour de la vérité, d'attirer l'attention des lecteurs sur certaines contradictions prononcées publiquement par la "voyante" de Medjugorje Mirjana Dragićević - Soldo. Un auteur du livre Misterij Medjugorja, Mostar, 2011, p. 44, pose à la "voyante" cette question:
As-tu jamais parlé avec Monseigneur Ratko Perić, l'un des plus grands adversaires de Medjugorje?
Mirjana: "Les gens ne savent pas que moi, en tant que voyante, n'ai jamais eu l'honneur de parler avec mon évêque. Il n'a jamais demandé à parler avec moi, alors que j'aurais répondu sur le champ car j'ai toujours respecté les prêtres et les évêques. Je dois l'appeler ‘père évêque’ [NDT : C'est l'usage en Herzégovine] et lui, il m'a condamnée sans m'avoir même rencontrée. Et parmi les documents du pape Jean-Paul II, on a retrouvé ce que je lui ai dit quand je suis allée le voir. Je suis la seule voyante de Medjugorje à avoir rencontré le pape Jean-Paul II. Au Vatican, ils pensent que l'évêque de Mostar sait tout, qu'il suit les évènements de Medjugorje et qu'il est contre Medjugorje à cause du ‘cas Herzégovine’. Il aurait dû nous convoquer pour nous interroger tous puisqu'il est mon évêque à qui je m'adresserai toujours avec respect. C'est ce que m'enseigne ma foi."
Réponse à Mirjana:
Première contre-vérité : "Les gens ne savent pas que moi, en tant que voyante, n'ai jamais eu l'honneur de parler avec mon évêque."
– Ils le savent ! Ceux qui veulent savoir le savent bien. C'est Mirjana elle-même qui l'a dit dans le livre de R. Caniato - V. Sansonetti, Maria, alba del terzo millennio. Il dono di Medjugorje, Milano, 2001, p. 444. L'évêque, cette même année, il y a onze ans, a répondu à cette critique dans le livre Ogledalo Pravde, Mostar, 2001, pp. 26-27, et il l'a fait par sept réponses. Naturellement, la position de l'évêque demeure celle qu'il a écrite au point n° 4: "L'évêque n'a jamais convoqué aucun des ‘voyants’ ou ‘voyantes’ pour un entretien pour la bonne raison que personne ne s'est jamais présenté en aucune occasion à l'évêque!"
Deuxième contre-vérité : "… lui, il m'a condamnée sans même m'avoir rencontrée."
– "Condamnation" n'est pas le mot juste. Un jugement critique peut être prononcé sur la seule base de ce que la "voyante" elle-même dit publiquement, comme on le fait ici en ce moment. Et même, il est du devoir de l'évêque de faire en sorte que la vérité, particulièrement sur une question de foi, vienne au grand jour.
Troisième contre-vérité: "Je suis la seule voyante de Medjugorje à avoir rencontré le pape Jean-Paul II."
– Il n'en est pas ainsi. Selon Slobodna Dalmacija du 5 avril 2005, Marija Pavlović a remis au pape Jean-Paul II un message de la "Gospa" lorsque le Pape est venu à Parme [du 3 au 7 juin 1988, visitant, outre Parme, d'autres villes]. Mirjana n'est donc pas "l'unique voyante" à avoir rencontré le Pape [en 1987], comme le dit le journal lui-même.
Quatrième contre-vérité: "Au Vatican, ils pensent que l'évêque de Mostar sait tout."
– Mirjana ne sait rien de ce qu'on pense au Vatican. Certainement, ils ne pensent pas que l'évêque de Mostar "sait tout"!
Cinquième contre-vérité: "… et que l'évêque est contre Medjugorje à cause du 'cas Herzégovine'."
– Il n'en est pas ainsi. Il est contre les histoires des "voyants" à propos des "apparitions" non seulement à cause des contre-vérités liées aux "messages" sur le "cas Herzégovine" mais aussi à cause de beaucoup d'autres dites entre autres par Mirjana Dragićević, depuis le "mariage mixte" au "grand signe", des "secrets" aux "messages" adressés à Monseigneur Žanić, à présent comme par le passé.
Voici enfin une contre-vérité, indiscutable et évidente, décrite par un Italien qui étudie le phénomène dans un récent article qui concerne les contradictions de Mirjana à propos des "apparitions" survenant le jour de son anniversaire (cliquer sur le lien):
